FORMATION DES ENSEIGNANTS : DES ATTAQUES INSUPPORTABLES

AVRIL 2024

Les dernières annonces du président de la République sur la formation

initiale des enseignants et des conseillers principaux d’éducation et sur les personnels qui s’efforcent de la faire vivre sont intolérables. Le Sgen-CFDT réaffirme son soutien à l’ensemble des agents qui portent à bout de bras la formation dans les INSPE et les universités. Aucune nouvelle réforme ne doit voir le jour à la rentrée 2024.

 

DÉFENDRE L’UNIVERSITARISATION DE LA FORMATION

 

Les déclarations présidentielles du 5 avril reprennent les principaux éléments d’un diaporama du Gouvernement diffusé en dehors de toute concertation préalable avec les personnels et leurs représentant.es. Ils font craindre le pire sur la future structuration de la formation. Ils jettent le trouble sur l’avenir des personnels. Le projet d’école normale supérieure du professorat (ENSP) tourne le dos à plus de trente ans d’évolution et méprise les collègues investis dans l’ensemble des formations aux différents métiers de l’enseignement et de l’éducation.

LE SGEN-CFDT SE MOBILISE

 Le Sgen-CFDT appelle l’ensemble des personnels dans les INSPE et les universités à faire voter des motions dans les instances et le cas échéant lors d’assemblées générales pour défendre les acquis de l’universitarisation de la formation initiale des enseignant.es et des CPE et pour garantir le maintien des personnels affectés dans l’enseignement supérieur.

Le Sgen-CFDT demande à être reçu de toute urgence par les deux ministres de l’enseignement supérieur et de l’Education nationale pour obtenir des garanties sur l’avenir des personnels et les contenus de la réforme.

Le Sgen-CFDT demande le report de toute réforme en l’absence de concertations entre les ministères de tutelles MENJ et MESR et les organisations syndicales. Nous nous opposerons à toute nouvelle réforme (la quatrième en 15 ans !) qui remettrait fondamentalement en cause le mouvement d’universitarisation de la formation des enseignants du premier degré et du second degré et qui attaquerait le statut des collègues investis dans l’ensemble des mentions de l’actuel master MEEF.